Mémoire                                                           Open Air
Vers une exposition qui crée un dialogue


Compte tenu des interrogations sur la frontière entre l’art et la publicité, ainsi que sur les conditions idéales d’une exposition et les exemples étudiés, il est désormais possible de définir le cadre et les éléments nécessaires, en tant que designer d’exposition, pour concevoir un projet d’exposition d’images d’art et de photographies dans l’espace urbain, dans la rue, en préservant leur statut artistique et en y intégrant des codes publicitaires. 

Nous avons commencé notre réflexion en observant et analysant diverses expositions dans l'espace urbain. Nous avons constaté que celles-ci étaient majoritairement consacrées à des œuvres photographiques. Le projet que nous développons s'inscrit dans cette lignée : il sera dédié à la photographie. Par quels moyens ce projet peut-il prendre forme ? Et Comment ? Quelle expérience va vivre le passant/ visiteur au travers de ce projet ? 

Nous avons vu auparavant, une nécessité pour le visiteur d’être dans une position de visite de l’exposition qui l’invite à être en mouvement, une déambulation dans le récit. Tout à côté de ce propos, la publicité était dans une capacité à nous suivre dans notre quotidien et nous interpeller avec ses formats et ses slogans. Ce projet nous amène à l’ancrer dans une dynamique qui inclut d’être dans le mouvement mais aussi d’attirer le regard.




Exposition Henrike Stahl, 
Quartier du Grand Parc, 
Bâtiment V, toile grand format 9x14m 
Bordeaux, 2024
Exposition Henrike Stahl, 
Quartier du Grand Parc, 
City Stade, toile drapeaux
Bordeaux, 2024
Plan de l’exposition Henrike Stahl, 
Quartier du Grand Parc, Bordeaux, 2024

Un système autour du mouvement et du regard
 
1.     Le parcours

Étant dans un espace assez vaste et grand tel que la ville, je pense à ce que le projet soit dans une dynamique qui s'intègre dans le paysage urbain et nous amène à une visite d’exposition sous forme de parcours. Pourquoi ? Je pense que réfléchir à une exposition qui se joue de l’espace dans lequel elle se trouve, et qui amène le visiteur à se déplacer dans les rues pour suivre le récit est une bonne trajectoire. 

Ce qui m’amène à évoquer une exposition qui est bonne approche de ce principe : l’exposition de Henrike Stahl26 réalisée en été 2024 dans le quartier du Grand Parc à Bordeaux. Cette grande exposition urbaine était construite autour d’une variété de formats de photographies qui ne se trouvaient pas au même endroit comme on pourrait imaginer en général mais exposés dans différents espaces de ce quartier, à l’image de tours d’immeubles. Les passants/ visiteurs se retrouvaient plongés dans un récit qui englobait tout le quartier. Cette exposition était construite et imaginée pour ce quartier précisément en raison du fait que l’artiste/ photographe avait choisi comme sujet les jeunes habitants eux-mêmes. Ce qui crée un lien fort et significatif avec le lieu.

Cette exposition pourrait nous inviter à repenser la manière dont nous percevons les expositions de photographie, une réflexion qui pourrait également s’appliquer à Paris. En effet, la capitale, vaste métropole, se distingue par la grande diversité de ses quartiers, allant des plus dynamiques et populaires à d'autres au rythme plus discret. 

Ce concept vise à immerger le visiteur dans une sorte de jeu de piste à travers les rues et un quartier. Comment ce visiteur peut se repérer et être guidé dans ce parcours ? Ce parcours pourrait être dessiné avec l’usage de codes graphiques et d’une signalétique marquante, tels que des flèches, des lignes tracées, des formes colorées ou même des inscriptions textuelles. L’utilisation de ces éléments graphiques, en harmonie avec le thème de l’exposition, permettrait au visiteur de différencier clairement l’exposition, déployée dans l’espace urbain, des publicités environnantes, souvent statiques et omniprésentes.




26    Exposition photographique de Henrike Stahl,
Quartier du Grand Parc, Bordeaux,

du 3 juin au 22 septembre 2024












Ce concept repose donc sur l’idée d’inciter le passant ou le visiteur à devenir plus attentif
et observateur. Chaque rue s’intègre pleinement au récit, rendant indispensable une exploration minutieuse. Les photos ne sont pas disposées à la hauteur habituelle des yeux, mais à 
des niveaux variés, introduisant un jeu de perspectives. On peut illustrer cela avec l’exposition “Looking for home: a yearlong focus on Mary Ellen Mark”27, présentée en 2018 à Dallas. L’exposition établissait un dialogue subtil avec l'architecture du bâtiment, jouant sur 
les ouvertures de la façade. 

Dans notre projet, il serait intéressant de jouer avec les échelles des images  : des grand format visibles depuis l'autre côté du trottoir mais encore des plus petits formats qui se dévoilent 
en s’approchant à l’image du document exposé sur la brique dans cet exemple. Ce dispositif crée une interaction unique entre le visiteur et les œuvres, en explorant la relation entre leurs différentes tailles et perspectives. Et dans une démarche similaire, nous pourrions aller plus loin dans l'utilisation des codes publicitaires en allant même dans les moyens techniques 
d'affichage urbain du métro avec l'utilisation du Blueprint.
 



27    “Looking for home: a yearlong focus on Mary Ellen Mark”, 
Exposition photographique du Museum of Street Culture, 
par le Studio Adrien Gardère, Dallas, Octobre 2017 - Septembre 2018




Extrait photos de l’exposition 
Looking for home: a yearlong focus on Mary Ellen Mark 
par Alan Govenar, Dallas, 2018











Extrait photos de l’exposition La Grande Messe de Lia Pradel, Bordeaux, 2024
Mosaïque Pont Bir-hakeim, de l’artiste Invader, Paris





Alors l'affichage dans l'espace urbain en France est réglementé, nous avons des espaces qui nous permettent de pouvoir le faire et d'autres non, cela est mentionné avec des panneaux “défense d’afficher, loi du 29 juillet 1881”28. Mais est-ce que dans le cadre de ce projet, pourrait-on faire l'exception et se réapproprier ces surfaces, et donner aux œuvres ces espaces vacants interdits à l'affichage et de plus publicitaire ?

Nous pourrions investir des façades entières d'immeubles, à la manière d'une bâche dissimulant les travaux de restauration d'un bâtiment. Un emplacement bien prisé par les publicitaires pour obtenir de la visibilité. Dans cette optique, nous avons à Bordeaux un exemple inspirant avec l’exposition “La Grande Messe”29 de Lia Pradel. Pour notre projet, l’image pourrait être simplement tendue sur une grande surface d’immeuble (dans ce cas, la caserne des pompiers), offrant une visibilité de loin et constituant un moyen efficace d’attirer le public au pied de l’exposition.



28    Défense d’affiche espace urbain, 
Article 15, loi du 29 juillet 1881
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006070722
29    “La Grande Messe”, Exposition photographique 
de Lia Pradel, Bordeaux métropole, 
Bordeaux, 20 juillet au 10 septembre 2024




Pour enrichir l'expérience, on peut jouer sur des emplacements inattendus, comme le sommet d’un immeuble ou un coin de rue. À l’aide d’un téléphone portable, via une carte interactive ou une application, la déambulation devient un jeu numérique. Inspiré du concept de Space Invader, le passant se lance dans une quête pour découvrir des œuvres disséminées dans la ville. Afin de garantir une expérience immersive sans fournir d’informations directes sur les œuvres ou leur localisation, il est essentiel d’adopter une stratégie de positionnement inspirée des techniques publicitaires. Les œuvres pourraient ainsi être installées à des endroits stratégiques, comme près des feux de signalisation ou des plaques de rue, transformant la ville en un espace narratif et interactif.






      2.    Le seuil

Nous avons un autre principe, sur lequel le projet peut s'ancrer : la notion du seuil. Le seuil joue un rôle essentiel en magnifiant l'œuvre et en nous immergeant dans un état favorable à la contemplation. Mais comment marquer cet état dans le cadre urbain face à la publicité et dans quelles typologies de seuil le projet pourrait-il s’ancrer ?

La ville met à notre disposition des espaces que l’on peut qualifier de “non-lieux”, un concept développé par Marc Augé dans son ouvrage Non-Lieux30. Selon l’auteur, les non-lieux sont des espaces de passage dépourvus d'identité, d'histoire ou de relation sociale durable. Ils contrastent avec les “lieux anthropologiques”, qui portent en eux une mémoire collective et des interactions significatives. Alors évidemment cette notion repose sur une démarche subjective, car un même espace peut être perçu différemment selon l’interprétation de chacun. 

Je pensais à différents lieux dans la capitale qui se voient être des espaces qui marquent un temps de pause et de contraste avec l’agitation de la ville. Cela s'observe notamment avec la Coulée verte et la Petite Ceinture. Autrefois utilisées par des lignes ferroviaires, ces espaces sont aujourd'hui des corridors de verdure, offrant des promenades qui sillonnent et encerclent Paris. Mais j'appréhende que l'installation ou la mise en place d'une exposition dans cet espace, déjà fortement aménagé, risque de perturber l'harmonie de cet écrin de verdure. En revanche, il serait tout à fait envisageable d'intervenir directement dans des lieux où l'on pourrait s'attendre à voir de la publicité, mais qui, au contraire, demeurent inexploités.




30    Marc Augé, Non-lieux
Introduction à une anthropologie de la surmodernité, 
Ed. Seuil, Paris, 1992, 160p


Photo de La promenade de 
la Petite Ceinture du 15e au niveau 
de la rue Olivier-de-Serres.
Photo de la Coulée verte par Jean Baptiste Guirliat
Ville de Paris





Photo de l’entrée du tunnel des Tuileries, 2014
Photo de l’intérieur du tunnel des Tuileries, 2017



Quel espace dans Paris peu exploité, voire inexploité peut nous conduire à y imaginer une exposition ? À Paris, on trouve des typologies d'espaces de transition sous différentes formes : des escaliers, des ponts, des passagers/ galeries couvertes ou bien encore des tunnels.

Et c'est justement dans le cadre d'un espace peu exploité voire inexploité que l'on peut citer le tunnel Pont-Neuf-Tuileries. Ce tunnel longtemps routier a été piétonnisé en 2016, il relie les jardins des Tuileries, surplombant les quais, à une descente vers les berges de la Seine. C’est un vaste couloir de béton avec une longueur d’environ 860 mètres. 

Dans ce tunnel, on ne retrouve pas de publicité, et c'est tout l'intérêt pour ce projet de se placer dans cet espace, mais celui-ci est sombre, très peu éclairé, alors comment faire pour que, dans cet espace, nous amène à le traverser et découvrir une exposition ?
















    3.    Visible/ Invisible

Pour rendre cette exposition accessible et attrayante pour les visiteurs, il est essentiel de bien signaler l'entrée de l'espace. Cela peut se faire à l'aide d'un grand titre, d'une affiche ou d'un élément visuel marquant, à la manière d'une publicité. On pourrait jouer sur l'esthétique en combinant des formats imposants avec une approche minimaliste, mettant en avant des formes épurées, des aplats de couleur ou même un simple mot. L'amorce de l'exposition pourrait surprendre en alternant entre ce qui est révélé et ce qui est suggéré. Par exemple, l'œuvre “No Content” de Stefan Brüggemann utilise un mot unique inscrit sur une grande surface, indiquant qu'il n'y a pas de contenu, bien que ce texte lui-même constitue le contenu. Cela montre comment une simplicité apparente peut créer un impact visuel puissant.

Ce principe pourrait inciter le passant à accéder à l’exposition, où l’intérêt naît de cette tension entre un "presque rien" et des éléments très visibles. D’un côté, la visibilité maximale attire immédiatement l’attention du passant par l’ampleur et l’intensité de son message. De l’autre, une invisibilité relative, jouant sur la suggestion et le vide, intrigue et stimule son imagination. Ce contraste entre le trop-plein et l’absence génère une frustration positive, incitant le passant ou le visiteur à explorer et à interpréter. Ce processus enrichit l’expérience en l’encourageant à marquer un arrêt et à contempler.
“No Content”, Stefan Brüggemann, 
Illustration sur panneau d’affichage, 2010
Barbara Kruger, “Sans titre”, 
installation in situ éphémère, 
New York, 2010
Installation street art, Anonyme, Angleterre






Photo de l’oeuvre “Particolare”, 
par @champagnedanix, 
Bourse de Commerce, Paris, 2024
Et dans le tunnel, comment faire en sorte que les œuvres soient mises en valeur, contempler et garder leur prestige ? La force et le pouvoir architectural dans tunnel. C'est d'être à la fois abriter d'offrir des surfaces d'exposition mais aussi une alimentation électrique. L'exposition qui se place dans ce tunnel aurait tout à gagner à investir Son éclairage pour mettre en valeur les œuvres. Alors en rentrant petit à petit dans ce tunnel, le visiteur pourrait être guidé dans le récit grâce à des ambiances immersives, qui sont formées avec des jeux de lumière ou des projections.

D'ailleurs, les photographies pourraient être projetées, éliminant ainsi le besoin d'affichage ou d'accrochage physique. L'image n'est plus uniquement matérielle, mais digitale. La liberté offerte par la projection nous permet d'explorer différents supports et emplacements, tout en rompant avec le cadre traditionnel, ce qui constitue un contraste intéressant avec la publicité, souvent ancrée dans ces espaces spécifiques comme on pourrait la retrouver dans un couloir de métro par exemple. Ici, les œuvres pourraient être projetées au sol, sur les murs, au plafond, ou même sur les passants ou visiteurs eux-mêmes. Dans cette perspective, le support humain devient une composante active de l'exposition, plaçant le public au cœur même de l'œuvre.










Inspiré par “The Modern Procession”, où l'humain porte les œuvres physiques lors de ses déambulations dans les rues de New York, dans notre projet le public participerait activement à l'exposition en portant, lors de ses déplacements, les photos qui lui sont projetées. Ce système invite le passant/ visiteur à adopter de nouvelles postures et comportements, tout en renforçant le dialogue entre l'espace, l'œuvre et le visiteur.

Car c'est vrai que travailler dans une typologie de lieu tel qu'un tunnel ou un dessous de pont. Par exemple, cela nous amène à noter que c'est un espace linéaire, plat. Alors il serait possible d'aménager de construire des structures, qui divisent l’espace, sur lesquelles le public peut marcher afin de nous faire oublier l'architecture du lieu et que cela serve au récit de l’exposition. Dans cet espace, ce n'est pas l’exposition qui est au service du lieu, mais plutôt le lieu qui se mettrait au service de l’exposition, quitte à le transformer pour surprendre le passant traversant ce tunnel. 

Alors certes, travailler dans un espace tel qu'un tunnel amène aussi à prendre en compte que l'espace est partagé par tous : d'autres manifestations artistiques, des graffitis, mais aussi des dégradations. Mais cela peut-il peut-être contribuer au récit et être accepté dans l'exposition ?

Dans ce contexte d'exposition, l'image est mise en valeur. On y retrouve un système, en principe ancré dans cet espace urbain, qui plonge le visiteur dans un récit et favorise un dialogue entre l'espace, l'objet et le public. Désormais, pour que le projet soit clair, et pour que les conditions soient complètes, nous allons nous pencher sur le type de photographies que nous allons exposer avec qui nous allons collaborer ou créer un partenariat et sur les raisons qui motivent ces choix et dans quelle temporalité.

“The Modern Procession”, Francis Alÿs, MoMA, 
Performance, New York, 2002





Exposer des images avec un partenariat 
L’exposition dans l’espace urbain nécessite de prendre en compte le fait qu’il s’agit d’un lieu vivant, marqué par la circulation et diverses activités. Il est donc essentiel d’adapter le projet en fonction de la durée pendant laquelle il sera installé dans cet environnement. Et donc vers quel type de projet d'exposition allons-nous ? Est-ce que ce projet est une exposition éphémère, flash sur une temporalité de quelques jours ? Ou alors est-ce un projet qui se voit dans le temps, quelques mois ? 

La différence principale entre une manifestation publicitaire et une exposition de photographies dans l'espace public réside dans leur temporalité. La publicité est éphémère : elle circule, change et évolue quotidiennement, ne restant généralement visible que pour une courte durée. Cela nous laisse très peu de temps pour la remarquer. En revanche, une exposition de photos dans l'espace urbain a souvent une durée de vie plus longue, ce qui la rapproche des expositions en musée. 

On peut ainsi concentrer notre projet comme participant d'une dynamique similaire. Idéalement, notre projet s’inscrit dans un espace urbain, de préférence dans un grand lieu. 

Il est donc essentiel de collaborer avec une institution ou un partenaire disposant des ressources financières et d’une collection adaptée pour exploiter ces espaces. Tout aussi important, il est nécessaire de s’associer à des institutions partageant une vision commune : celle de présenter des images autrement qu’à l’intérieur d’un musée. L’objectif est de valoriser ces photos dans l’espace urbain, leur redonnant ainsi une nouvelle vie en dehors du cadre muséal. 


Affiche de l’édition 2024 
du Festival Circulation(s)




Hors les murs du Festival Circulation(s), Pont Saint-Ange.
En partenariat avec la Ville de Paris, Mairie du 10e et 
la Mairie du 18e, 30 septembre 2024 - 10 janvier 2025
Scénographie exposition au Cent-quatre, Festival Circulation(s), signée BigTime Studio, Paris, 2023
Il est évident que l'on pense immédiatement aux grandes et anciennes institutions dédiées à la photographie à Paris : la MEP, le Jeu de Paume, le Bal, ou encore le Centre Pompidou. Ces institutions sont à la fois puissantes et reconnues, disposant de riches collections de photographies. Cependant, sans surprise, elles sont déjà présentes dans l'espace urbain, s'alignent sur les codes publicitaires et collaborent fréquemment avec ce secteur. 

Le format qui pourrait être intéressant pour ce projet est celui du festival. Prenons l’exemple de Circulation(s), initié par le collectif FetArt. Cet événement, d’abord présenté chaque année de manière fixe pendant 2 à 3 mois au Cent-quatre à Paris, avec une scénographie, qui, depuis quelques années, aborde la même forme, puisqu'elle réemploi ses structures de la précédente édition, puis adopte une forme plus réduite avec des panneaux fixés à des grilles dans sa phase de “hors les murs”. On peut retrouver ces accrochages sur les grilles du pont Saint-Ange entre le 10e et 18e arrondissement ou encore dans certaines stations de métro RATP.

Ce que j'apprécie dans ce que propose le festival, c’est l’absence de thème ou de format figé. Il met en avant les tendances émergentes des jeunes artistes européens tout en valorisant des principes clés, tels que l’éducation et la transmission autour de la photographie. Nous pourrions nous inspirer de cet exemple pour créer un festival consacré à la photographie, bien que de nombreuses manifestations similaires existent déjà. 



Une autre possibilité serait de devenir partenaire de ce festival afin de le développer sous un angle novateur, en explorant de nouvelles façons d’investir l’espace urbain. Notre réflexion et notre projet pourraient jouer un rôle clé dans la réinvention du format du festival en adoptant une approche “hors les murs”, non pas avec une sélection d’images, mais avec une vision globale et diversifiée de photographies. 

Ce qui n’empêche pas d’avoir des ressources assez fortes telles que le Cent-quatre, la ville de Paris, la DRAC et même la région Île-de-France. Je souligne que le festival montre une volonté forte d’éco-conception, en intégrant le réemploi de structures, tout en cherchant à démocratiser l'accès à l'art et à mettre en lumière de jeunes artistes, notamment en les intégrant dans l’espace urbain. 

Et en tant que jeune designer d'exposition, c’est également ce que je partage et souhaite mettre en avant dans mon projet, exposer et travailler avec une jeunesse qui a une autre vision de la photo dans une vision jeune et novatrice de l’exposition dans l’espace urbain.
Scénographie exposition au Cent-quatre 104, Festival Circulation(s), signée BigTime Studio, Paris, 2024


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