Tout au long de cette recherche, nous avons mené une exploration approfondie des expositions d’images d’art et de photographies dans l’espace urbain. En déconstruisant ces différents types d’expositions, nous avons pris conscience de la confusion que peut ressentir le public entre l’art et la publicité. Cela nous a également amenés à nous interroger : l’art, exposé dans ces espaces saturés d’informations à visée consumériste, ne devient-il pas lui-même un objet de consommation ? Ensuite, nous nous pencherons sur la manière d'aborder l'exposition, afin qu'elle ne soit pas réduite à un simple objet de consommation.
L’initiative du programme "La Beauté Sauvera le Monde" à Saint-Dizier, bien que porteuse d’un message noble, illustre cette ambiguïté : les reproductions d’œuvres sur des panneaux publicitaires se confondent parfois avec les affiches commerciales, diluant l’intention artistique. Bien que les artistes exploitent cette ambiguïté pour créer des œuvres qui s’intègrent dans le paysage urbain et servent de vitrine à leur travail et à leur renommée, comme JR ou Olafur Eliasson.
Ce fut à ce moment-là que j’ai saisi l’importance de la visibilité : certains éléments publicitaires, comme les gros titres et les formats, jouent un rôle clé dans l’attraction de l’attention des passants dans l’espace urbain. Il est vrai que, dans cette réflexion, nous avons bien compris que la ville fonctionne comme un flux incessant, rythmé par des mouvements.
Cependant, capter l’attention d’un visiteur ne conduit pas nécessairement à la contemplation.
C'est ensuite que l’idée du seuil, évoquée par Georges Henri Rivière, m’a particulièrement interpellé. J’adhère à cette vision d’un passage doux et progressif vers la culture, où le visiteur est invité à ralentir. Je crois profondément que pour qu’une exposition dans la rue se distingue de la publicité,
elle doit proposer une rupture symbolique avec le rythme effréné de la ville, offrir une pause,
un espace pour la contemplation.
L’initiative du programme "La Beauté Sauvera le Monde" à Saint-Dizier, bien que porteuse d’un message noble, illustre cette ambiguïté : les reproductions d’œuvres sur des panneaux publicitaires se confondent parfois avec les affiches commerciales, diluant l’intention artistique. Bien que les artistes exploitent cette ambiguïté pour créer des œuvres qui s’intègrent dans le paysage urbain et servent de vitrine à leur travail et à leur renommée, comme JR ou Olafur Eliasson.
Ce fut à ce moment-là que j’ai saisi l’importance de la visibilité : certains éléments publicitaires, comme les gros titres et les formats, jouent un rôle clé dans l’attraction de l’attention des passants dans l’espace urbain. Il est vrai que, dans cette réflexion, nous avons bien compris que la ville fonctionne comme un flux incessant, rythmé par des mouvements.
Cependant, capter l’attention d’un visiteur ne conduit pas nécessairement à la contemplation.
C'est ensuite que l’idée du seuil, évoquée par Georges Henri Rivière, m’a particulièrement interpellé. J’adhère à cette vision d’un passage doux et progressif vers la culture, où le visiteur est invité à ralentir. Je crois profondément que pour qu’une exposition dans la rue se distingue de la publicité,
elle doit proposer une rupture symbolique avec le rythme effréné de la ville, offrir une pause,
un espace pour la contemplation.
En s’appuyant sur une approche programmatique concrète, l’objectif est de concevoir une exposition qui s’inscrit harmonieusement dans l’espace urbain en jouant avec ses seuils et ses particularités. L’exposition intègre l’idée d’un parcours, cherchant à transformer le passant en visiteur grâce à une visibilité inspirée des codes publicitaires.
L’ambition est de plonger le visiteur dans une expérience immersive qui le capte et l’éloigne de ses occupations quotidiennes et de l’agitation de la ville. Il s’agit de l’amener à découvrir des éléments habituellement moins visibles, en lui proposant un parcours guidé à travers la ville, tout en explorant les différentes facettes de l’exposition.
Il me reste tout de même des points sur lesquels j'aurais voulu apporter plus de réponses. Notamment, la question de savoir si je m'oriente vers une exposition culturelle ambitieuse, avec de grands moyens financés par de grandes institutions ou directement par des publicitaires, ce qui pourrait éventuellement brouiller le message. Ou bien, envisager les choses autrement, quitte à revoir les ambitions du projet.
Enfin, ce mémoire soutient qu’il est possible de repenser l’exposition des images photographiques dans les espaces urbains. Il constitue une base solide pour initier un projet en harmonie avec le cadre urbain, les objets exposés, et, bien entendu, le public.
L’ambition est de plonger le visiteur dans une expérience immersive qui le capte et l’éloigne de ses occupations quotidiennes et de l’agitation de la ville. Il s’agit de l’amener à découvrir des éléments habituellement moins visibles, en lui proposant un parcours guidé à travers la ville, tout en explorant les différentes facettes de l’exposition.
Il me reste tout de même des points sur lesquels j'aurais voulu apporter plus de réponses. Notamment, la question de savoir si je m'oriente vers une exposition culturelle ambitieuse, avec de grands moyens financés par de grandes institutions ou directement par des publicitaires, ce qui pourrait éventuellement brouiller le message. Ou bien, envisager les choses autrement, quitte à revoir les ambitions du projet.
Enfin, ce mémoire soutient qu’il est possible de repenser l’exposition des images photographiques dans les espaces urbains. Il constitue une base solide pour initier un projet en harmonie avec le cadre urbain, les objets exposés, et, bien entendu, le public.
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